quand les jeunes migrants font des recherches...

Une association d'aide aux jeunes migrants a vu le jour dans notre village. Au départ, cela a été très difficile de les faire accepter par la population, mais les bénévoles que nous sommes avons tenu bon et des profs ont donné des cours deux ans pour la mise à niveau scolaire. Certains ont réussi le brevet des collèges, ce qui est encourageant.

Des familles en accueillent pour être plus près du collège et du lycée.

Et pour avoir des contacts avec les gens du villages, ils les ont interrogés sur les coutumes et les légendes.
Certains ont vu un lit clos et ont demandé l'explication.

Ainsi, maintenant, ils savent ce que c'est :

Le lit clos.

Le lit-clos est un meuble traditionnel de la Bretagne, et l'est resté plus longtemps qu'ailleurs en Basse-Bretagne.

Dans des logements habituellement constitués d'une seule pièce, abritant toute la maisonnée, le lit-clos permettait un peu d'intimité.

Il pouvait être à deux niveaux ; dans ce cas, les jeunes dormaient à l'étage.

C'était le meuble principal des maisons rurales bretonnes jusqu'au XXe siècle. Souvent sculpté et orné, il était la fierté de ses propriétaires.

Ils mesuraient entre 1,60 et 1,70 m ; dimension suffisante pour les Bretons qui étaient assez petits et aussi parce qu'ils « couchaient presque assis, adossés à trois ou quatre oreillers. Au XXIe siècle, des loueurs de gîtes proposent des nuits dans un authentique lit-clos. De nos jours il est extrêmement rares de trouver des personnes les utilisant au quotidien.

On affirme parfois que les lits-clos avaient pour but de protéger leurs occupants des animaux domestiques, et même des loups qui pouvaient parfois pénétrer dans les maisons pour s'emparer d'un nourrisson.

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En gros, on dort dans une boite....

suis un peu claustro.

*Encelade* a écrit:En gros, on dort dans une boite....

suis un peu claustro.

Oui, c'est cela, mon mari a dormi là dedans quand il allait chez sa grand'mère. Et il dit qu'il aimait bien.

Moi, je ne pourrais pas...

C'est plein du charme d'antan, merci pour ce partage Mimi!

Moi non plus je ne pourrais pas y dormir, je n'ai jamais assez d'air.

Et que devient ton jeune pensionnaire?

Alice a écrit:C'est plein du charme d'antan, merci pour ce partage Mimi!

Moi non plus je ne pourrais pas y dormir, je n'ai jamais assez d'air.

Et que devient ton jeune pensionnaire?

Bonsoir Alice

Il en pleine déprime...  il découvre que la vie n'est pas faite que de bons sentiments, le collège est trop laïc pour lui (on ne va pas lui payer les Frères des Ecoles Chrétiennes, ce serait trop catho, là... )

C'est dur de ne pas savoir où est sa famille ! de ne pas avoir de nouvelles de personne. Il aurait presque envie de retourner à Calais... si bien que j'ai contacté les associations qui sont encore là-bas pour essayer de le rassurer.

Pour ceux qui ne savent pas, c'est un migrant afghan qui vient de Calais où il pensait retrouver sa famille après avoir été séparé d'elle par les passeurs.

Depuis décembre, pas mal de changements... de gros problèmes avec les anti... mais une véritable solidarité s'est nouée entre familles d'accueil et l'association a reçu des subventions pour l'alphabétisation.
Ceux qui ont eu leur brevet des collèges, ça va. La plupart sont en formation professionnelle et ça leur plait.

Le seul, gros et énorme problème : pas de papiers administratifs... ils ne savent même pas leur âge !

Un camion part la semaine prochaine amener des vêtements et des vivres à Calais et... essayer de voir si certaines familles sont arrivées...