Le naziréat

Intéressant. J'ignorais l'existence de cette pratique. On dirait une sorte de "jeûne" ou "d'ascèse" on l'on recherche la pureté du corps et la maîtrise de l'esprit pour se consacré entièrement à la prière (peut être ?) pendant un temps. Un renoncement temporaire à certains aspects du monde.


On sait a partir de quand et dans quelles proportions cela fut pratiqué parmi les Hébreux ? Et ou ?


Les Esséniens auraient-ils développé cette pratique ?


Est ce que c'est une forme de nazireat "poussée" que Jésus aurait pratiqué en se "retirant au désert" pendant 40 jours pour jeûner ?


Qu'entend t-on par "se souiller à la mort de son père... etc..." verser des larmes ? Toucher le corps du parent défunt si le décès à lieu pendant le nazireat ?


Sait-on si les Hébreux se sont inspiré d'une pratique prise ailleurs ? Si les rédacteurs de la Bible hébraïque on repris des éléments d'autres religions ?


Peut-on avoir la liste complète de la citation des "Nombres" ?

Le rapport avec les cheveux est intéressant.


Par exemple dans la Bible Samson tire sa force surhumaine de ses cheveux. C'est un symbole de virilité sexuelle je pense aussi bien que de force physique, les 2 étant liés.


En Inde certains ascètes renonçant au confort du monde, des sadhus, peuvent par exemple ne pas du tout se couper les cheveux, les laisser pousser. Pendant sa phase d'ascèse extrême, Siddharta Gautama (le futur Bouddha) procéda ainsi, et il expliqua qu'avant de renoncer aux mortifications, il était dans un tel état de délabrement physique qu'il pouvait arracher des poignées de ses cheveux, secs et cassants, sans difficultés. Les sadhus de l'Inde sont sensés, par leur renoncements au conforts du monde, développer des "pouvoirs surnaturelles" liés à une grande sagesse, une grande profondeur de perception du monde. En Inde il y a régulièrement des pèlerinages à une espèce de grande "foire" ou il y a plein de sadhus différents et des gens viennent les voir pour leur demander conseils, certains pèlerins repartent profondément troublés ou transformés d'un échange de quelques instants avec un de ces sadhus.


Dans le bouddhisme (comme dans le monachisme chrétien), le rasage des cheveux est un signe de renoncement aux bien matériels du mondes, à la vanité de ceux-ci. Hommes comme femmes ont en principe le crâne rasé et leur première tonsure est en public, lors de leur rentrée dans la vie monastique, un moment de grande émotion. Ce rasage se pratique aussi lors de rentrée dans la vie monastique temporaire comme cela se pratique pour tous les hommes une fois dans leur vie au moins dans certains pays d'Asie du sud Est.


D'ailleurs la chevelure est aussi un symbole sexuel féminin, c'est une des raisons du port du voile sur la tête aussi bien chez certaines musulmanes comme autrefois chez certaines chrétiennes et je pense aussi toujours chez les bonnes sœurs catholiques.